Google, Meta et le Grand Écart Européen : Ce que la Signature du Code de Conduite Change pour l’AGI et la Superintelligence

Google, Meta et le Grand Écart Européen : Ce que la Signature du Code de Conduite Change pour l'AGI et la Superintelligence

Introductiona0: une fracture historique dans le pilotage des IA ge9ne9rales

Cette semaine marque un tournant historique pour l27encadrement de l27intelligence artificielle ge9ne9rale et la superintelligence en Europea0: Google vient de signer le code de conduite volontaire de l27Union europe9enne pour les IA e0 usage ge9ne9ral (GP AI), tandis que Meta (Facebook/Instagram), de son cf4te9, refuse de s’y conformer (source : Le Figaro). Ce code, qui pre9figure les obligations du futur AI Act pre9vu pour 2025, vise e0 responsabiliser les grands acteurs mondiaux du secteur face aux re9volutions et enjeux socie9taux lie9s e0 l27IA ge9ne9rale. Parmi les signataires, on retrouve aussi OpenAI (ChatGPT) et la frane7aise Mistral AI. En revanche, Meta est le premier grand groupe e0 s27y opposer ouvertement (source : TV5 Monde).

L27enjeu de ce code pilote est de prouver que l27Europe peut imposer ses standardsa0: transparence sur les donne9es d27entraeenement des IA, pre9vention des biais, re9gulation de la puissance de calcul et respect du droit d27auteur. Il s27agit d27une re9ponse e0 la course globale vers l27AGI (AGI) et la superintelligence artificielle. Ce bras de fer s27inscrit dans un climat d27incertitudea0: qui de9tiendra demain le contrf4le des technologies d27IA ge9ne9rale, et selon quels principesa0?

L27AI Act, qui entrera en application d27ici aofbt 2025, n27est pas la premie8re bataille de Bruxelles autour de l27intelligence artificielle. D27ailleurs, la communaute9 europe9enne re9sonne encore des de9bats sur l27avenir de la cre9ativite9 open source, tels que ceux analyse9s dans notre dossier sur l27avenir du hack et de l27open source face e0 l27AI Act.

Google signea0: les ve9ritables changements impose9s par Bruxelles

Google, en s’engageant publiquement sur le code de conduite europe9en pour les IA ge9ne9rales, fait un pari sur la conformite9 et l27anticipation. Dans les faits, cet engagement implique pour la firme de Mountain Viewa0:

  • Une transparence accrue sur les donne9es d’entraeenement de ses grands mode8les de langage (LLM), incluant des rapports de9taille9s sur les jeux de donne9es utilise9s et leur origine.
  • La gestion plus stricte des droits d’auteur, sous contrf4le europe9en, afin de pre9venir l’exploitation d’illustrations, textes, ou me9tadonne9es prote9ge9s sans consentement.
  • L’intégration d’un dispositif de signalement des contenus biaise9s ou pre9judiciables. Les utilisateurs et acteurs tiers pourront recourir e0 des proce9dures simplifie9es pour alerter sur les de9rives potentielles.
  • Des rapports de responsabilite9 sociale et d’impact, que Google devra remettre e0 la Commission europe9enne 2f an, pre9figurant les obligations du AI Act.
  • Une vigilance sur les risques syste9miques de l’27IA ge9ne9rale

Pour Google, il s’agit aussi de garantir un acce8s privile9gie9 au marche9 europe9en, d’eatre preate0 l’entre9e en vigueur du cadre re9glementaire obligatoire, et d’afficher sa volonte9 de dialogue avec le tissu acade9mique, la communaute9 open source et les startups europe9ennes. Cette strate9gie d’adaptation, parfois mene9e avec « re9serves », fait e9cho aux interrogations exprime9es dans notre analyse sur le bras de fer des Big Tech contre l’AI Act europe9en.

En rejoignant OpenAI et Mistral AI, Google veut aussi e9viter la me9fiance des re9gulateurs et alimenter la confiance autour de ses initiatives d27intelligence artificielle forte en Europe. Mais cette conformite9 s’accompagne d’une craintepubliquea0: l’Europe nuira-t-elle e0 la compe9titivite9 globale des GAFAMa0? Source

Meta refuse: refus frontal et conse9quences pour l27e9cosyste8me IA europe9en

Contrairement e0 Google, Meta (la maison-me8re de Facebook, Instagram et WhatsApp) a officiellement refuse9 de seengager sur le code de conduite europe9en pour les IA ge9ne9rales. La justificationa0? Selon Meta, ce texte pre9empte le de9bat de9mocratique et instaure des contraintes qui pourraient « freiner l27innovation » et « fragmenter la recherche ». La firme pointe aussi le manque de clarte9 sur la responsabilite9 des de9veloppeurs de LLM et la charge de9mesure9e que feraient peser ces nouvelles obligations sur les jeunes acteurs https://www.usine-digitale.fr/.

Ce choix n27est pas isole9: certains observateurs estiment que Meta veut s27affirmer comme le champion de l’open source dans l27intelligence artificielle, misant sur l27ouverture pour conque9rir les talents mondiaux et stimuler un "effet de9bordement" au niveau de la recherche AGI (Euronews). Mais cette strate9gie comporte de ve9ritables risquesa0:

  • Un isolement croissant vis-e0-vis du marche9 europe9en et de ses universite9s
  • Un acce8s restreint aux API et outils partage9s par de9faut (IAG)
  • Des incertitudes juridiques pour la communaute9 de de9veloppeurs IA

La concurrence entre Meta, Google, OpenAI et Mistral AI laisse donc planer le risque d27une ve9ritable fragmentation de l27e9cosyste8me IA europe9en. Les jeunes structure9s acade9miques ou startups de ia ge9ne9rale pourraient se retrouver face e0 un choix corne9liena0: s27aligner sur les exigences communautaires, ou migrer vers des environnements moins contraintsa0? Pour aller plus loin sur les tensions open source, consultez notre de9cryptage sur les casses-teate IA et open science sous l’AI Act.

Impact direct pour de9veloppeurs, chercheurs et entrepreneurs AGI

L’entre9e en sce8ne du code de conduite europe9en re9e9quilibre de9je0 les rapports de force dans l’27AGI et l’27intelligence artificielle forte. Les de9veloppeurs, chercheurs et startups d’Europe sont soudain confronte9s e0 un ensemble d’opportunite9s et de contraintes ine9dites :

  • Obligation de transparence : documenter l’origine des donne9es, la me9thode d’entraeenement des mode8les, et de9montrer la conformite9 des algorithmes.
  • Conformite9 accrue : acce8s e0 certaines API ou briques logicielles pourra de9pendre du respect du code (ou du futur AI Act), restreignant potentiellement l’innovation open science pour la ia ge9ne9rale.
  • Effet de « verrouillage » : cre9ation d’un standard europe9en qui pourrait servir ou nuire aux acteurs locaux selon leur agilite9, et renforcer la pre9sence des te9nors conformes (Google, OpenAI, Mistral AI).
  • Cycles d’innovation et d’investissement : le besoin de respect des exigences peut allonger la validation de nouveaux produits ou retarder les de9ploiements de solutions disruptives.

Des sce9narios concrets se dessinent : les porteurs de projet AGI pourront acce9der plus facilement aux soutiens publics s’ils jouent le jeu europe9en, tandis que ceux misant sur des alternatives moins contraintes risquent de se heurter e0 des barrie8res d’accès ou une marginalisation progressive. Dans ce contexte, l’Europe veut prouver qu’elle tient sa place dans la compe9tition mondiale et pre9parer la prochaine e9tape de la superintelligence (plus d’infos).

Le grand clivage Google/Metaa0: vers quelle superintelligence europe9ennea0?

Ce de9saccord public entre Google et Meta structure en profondeur la course europe9enne pour l27acce8s e0 l27superintelligence artificielle. La signature du code europe9en par Google cre9e un « effet d’entraeenement » pour un mode8le de re9gulation plus e9thique, favorisant sfbrete9 et responsabilite9 dans le de9veloppement de nouveaux mode8les cognitifs avance9s. A l’inverse, l’approche dissidente de Meta, misant sur l’ouverture, vise e0 faire de l’Europe un laboratoire d’innovation et d’expe9rimentation moins bride9.

Ce clivage fae7onne en pratique:

  • Une possible souverainete9 technologique europe9enne autour de standards assume9s
  • Des alliances strate9giques possibles entre acteurs conformes (Google, OpenAI, Mistral AI) et institutions europe9ennes
  • Un re9el de9bat sur l’e9thique, la sfbrete9 et la trae7abilite9 des mode8les AI (notamment pour les outils proches de l’IAG)
  • Le risque, toutefois, d’une fuite des talents si certains innovateurs choisissent la flexibilite9 des environnements US ou asiatiques

L’enjeu de la superintelligence sera donc une question d’arbitrage: faut-il favoriser la rapidite9 et l’audace, ou l’encadrement socie9tal? De ce point de vue, la strate9gie de Meta Superintelligence Labs confirme le de9sir de faire de l’Europe un moteur dans la recherche AGI/Superintelligence, mais sans s’aligner sur toutes les re8gles du jeu. Sur le fond, cette division pourrait dessiner un mode8le europe9en d’IA unique, e0 cheval entre conformite9 structurelle et esprit pionnier.

Conclusion : Nouvelle donne pour l27avenir de l27AGI et de la superintelligence europe9enne

La fracture entre Google et Meta marque plus qu’un simple de9saccord technique : c’est toute la dynamique du pouvoir, de l’innovation et de la responsabilite9 autour de l’agi et de la superintelligence qui s’en trouve rede9finie. Google et d’autres signataires (OpenAI, Mistral AI) jouent la carte d’une alliance avec les pouvoirs publics, pre9figurant une future re9gulation forte ; Meta, en opposition, pre9fe8re l’agilite9 et la dissidence pour peser dans la re9flexion sur l’avenir de l’intelligence artificielle forte.

Pour l’Europe, cette situation pose la question cruciale d’un « mode8le souverain » dans la course e0 l’IA ge9ne9rale : saura-t-elle transformer cette polarisation en atout pour e9merger comme pf4le d’excellence mondial ? Ou assistera-t-on, au contraire, e0 une fuite des talents et la cre9ation de circuits paralle8les open source/recherche ? Il est probable que les prochains mois voient surgir de nouvelles alliances inattendues – ou une acce9le9ration du cadre normatif, qu’il s’agisse d’une surenche8re de conformite9 ou d’une innovation collaborative renouvele9e. Retrouvez la suite de nos analyses sur l’avenir de l’IA ge9ne9rale et la superintelligence !